Hum...Du Frais... [Law]

Une belle jument a la robe sombre se tenait sur les hauteur de la montagne enneigée. Un vent frais lui soufflait dans la crinière et l'animait sauvagement. Sa queue noire s'agitait aussi et fouettait par moment les flancs puissants de la jument. C'était Hell's Tear, la dominante barbare, qui veillait sur ses terres qu'elle aimait tant. Il n'y avait pourtant pas un chat par ici, mais Hell's aimait cet endroit. Elle pouvait y voir tout son domaine. La moindre parcelle, le moindre mouvement suscept était visible d'ici. Levant un peu plus le nez en l'air, Tear detecta une odeur nouvelle que le vent glacial lui ramenait aux naseaux. Faisant pivoter sa tête brulée, elle inspecta derrière elle. Non, elle ne vis rien.

La barbare reposa alors ses yeux noirs sur l'horizon. Là-bas, au loin, un charonnier du type corbeau se régalé d'un cadavre de gibier. Hell's fronça les sourcils afin de mieux distinguer le repas de l'animal. Ce n'était pas un équidé. Heureusement. La dominante apprécierait mal voir son clan décimé par ces sauvages. Sa peau frémit et son regard divagua. Non qu'elle eu froid, mais voir le corbeau s'achanrer ainsi la dégouta. Même si elle avait la mort dans la peau, elle préférait tuer et abandonner sa victime. Voir ensuite un animal dévorer un cadavre la répugnait. Elle gratta alors le sol enneigé et dénicha qu'elle succulente touffe d'herbe. Ici la nourriture était rare, mais les rares brins d'herbe survivants était riche en eau et minéraux et absolument délicieux. Tear se mis en quète de quelques autres tiges a machonner.

« Je suis le maître de tes déceptions, L’unique espoir de tes solutions … »

Le silence de ce lieu était prenant, tout semblait figé par le givre, et seuls les cris persistants des charognards résonnaient maladroitement. Tel de vulgaires taches sombres, ils se laissaient planer en cercle, trop fainéant pour sublimer leur course aérienne de quelques gracieux battements d’ailes, de toutes les espèces c’étaient de leur carcasse mal engendré que je retirais le plus profond dégoût. L’odeur du sang, en parallèle a celle de la mort emplirent mes naseaux des mon premier souffle en ce lieu, et je ne pus malgré moi me débarrassaient de ce gout métallique accompagné de tiédeur qui me rappelait désinvoltement les batailles acharnées qui ornaient mon sombre passé. Un passé dont personne ne me semblait digne de confiance pour que je puisse le partager. Je luttais chaque jour, et que tourne les lunes, je ne sombrerai pas avec lui, quoi qu’il pourrait m’en couter. Sur ce nouveaux territoire j’étais indépendant de tout, même de mes souvenirs qui jonchaient ma mémoire, et l’encombrait inutilement de pensées obscènes.

Mes sabots brisaient la première couche dure glacée, avant de s’enfoncer dans la couche molle et froide, qui trempé mes membres, s’égouttant de leur eau en même temps que le souffle langoureux du vent. Les cimes sombres des arbres se libéraient progressivement de leur linceul de neige, et il arrivait que les aiguilles tendres, soit gelé et emporté par le vent, se heurtant a mon corps musclé, picotant avec l’air vif. Fier sans arrogance, mes yeux d’un noir profond, dépourvus d’expression ne laissaient rien entrevoir de ma personnalité. Mais mon air effronté, et l’intelligence que je décompté a ignorer royalement celle que je pensais dominante a son attitude, en disait long sur ma non soumission …