TAKEN LAW

T A K E N L A W
| Whritten in the stars |

Nom

Age

Race

Clan choisit

Physique (3L minimum)

Caractère (3L minimum)

Comment as-tu connu ITP ?

Autres

J'offres un topic a celui qui devine qui je suis xD

Pardonnez le double post ...

- Histoire.
Enfance:

« These wounds won't seem to heal
This pain is just too real
There's just too much that time cannot erase ... »

Une haute foret de sapins, sombre et oppressante, disputait son lit au fleuve gelé. Dépouillés de leur linceul de neige par une récente tempête, les arbres se pressaient les uns contre les autres, noirs et menaçants dans la lumière blafarde du crépuscule. Le silence était total. Le paysage morne, infiniment désolé, qui s’étendait jusqu’à l’horizon était au-delà la de la tristesse humaine. Mais au fond de son effrayante solitude montait un grand rire silencieux, plus terrifiant que le désespoir. Le rire tragique du Sphinx, le rictus glacial de l’hiver, la joie mauvaise, féroce d’une puissance sans limite. Là, l’éternité dans son immense et insaisissable sagesse, se moquait de la vie et de ses vains efforts. Là s’étendait le Wyoming, sauvage, gelé jusqu’aux entrailles. A un kilomètre de la crique, une frêle silhouette au dos creux recouvert d'une croute de neige, et au ventre enflé se frayait un chemin dans cet univers impitoyable. Chacun de ses souffles à peine furent ils éjectés de ses naseaux se transformaient en une bué blanchâtre au forme extravagante. La jument s'arrêta, engourdit, et elle courba la tête pour frôler des empreintes immortalisés dans le givre. Elle ralentit, se faisant plus silencieuse encore qu'a l'ordinaire, inspectant chaque pouce de terrains, ses oreilles dressées guettant le moindre bruit inhabituel. Il n'était pas question de se laisser surprendre par l'animal, quel qu'il fût, qui laissait derrière lui des empreintes de cette taille. La pauvre bête au ventre si lourd se traina le long des méandres du cours d'eau, jusqu'a un bosquet d'arbre inquiétant, ou elle se laissa tomber a genou. Ses naseaux heurtèrent de plein fouet la neige, dégageant un râle souffrant de sa gorge avant de s'allonger complètement. Sa respiration était saccadé, son ventre se soulevait irrégulièrement alors que le givre emprisonnait douloureusement ses chairs. La neige prit une couleur pourpre, alors que le sang chaud accompagné de petits sabots faisait leur apparition hors du corps de la mère naïve. Une odeur enivrante pour un prédateur... Couché dans la neige parfaitement immobile, un lynx adulte guettait. Après avoir décrit un large cercle pour se placer sous le vent, il rampa dans la neige, épousant chacune de ses aspérités, plus silencieux qu'une ombre, et s'approcha des deux animaux figés dans leur attente, ne s'arrêtant que lorsqu'il lui parut évident qu'il ne pourrait pas faire un pas de plus sans attirer leur attention. Dissimuler par les branches basses d'un sapin, le silence était total. Aucun des deux adversaires ne fessait le moindre mouvement. Et pourtant, chacun luttait pour sa vie, et ce combat silencieux, immobile, où s'affrontaient deux nécessités, deux instincts, deux existences, était plus impressionnant que la plus tumultueuse des batailles. Mais c'était la l’oie de la vie sauvage. Nul n'y échappera jamais. Le petit poulain nu que le temps d'ingurgité les anticorps nécessaire a sa survie, part le bon lait chaud. Sa robe entière fut immaculée de gouttelettes tièdes du sang de sa mère, qui marquait sa robe et son esprit a jamais...

Passage à l’âge adulte.

«'Cause I'm broken,
When I'm lonesome,
And I don't feel right,
When you're gone away.»

Plus rien ne rattachait mon cœur bondissant a mes entrailles, les branches glaciales formaient un barrage de plus en plus dense, les brindilles glacées se fracassaient contre mon poitrail écorchant ma peau si fine. La neige emprisonnait mes membres, une douleur sévissait hardiment mes jambes alors que je m'écroulais incapable de respirer tellement l'air était froid, et tellement mon souffle semblait court. Je fuyais a longueur de journée, de l'aube au crépuscule, en faisant taire a chaque seconde les impulsions de la nature, en piétinant a chaque foulée mon orgueil blessé, dur et craquant comme la neige. Mais si l'on peut violer la réalité profonde d'un être ou malmener son orgueil, on ne peut les faire disparaitre si aisément, ni empêcher qu’il s’affirme sous une autre forme, pernicieuse, maladive, comme un ongle incarné poussant contre nature et finissant inévitablement par produire une inflammation douloureuse. Je ne comptais plus les lunes, chaque d'elle était une victoire contre le temps, une mystérieuse bataille face à l'esprit tumultueux de la nature qui m'avait renié. Tout me poussait à me retourner envers et contre tout. Ce qui m'était interdit d'exprimer directement de part mon âge, devait donc jaillir en moi en prenant une autre voie, une voix plus mauvaise, et cette autre voie ne pouvait être que la haine implacable, de jour en jour plus violente, que je vouais a tous.
Les hardes n'aiment pas les vagabonds de mon rand si indéfinissable soit il, leurs persécutions n'étaient pas seulement une hantise. Elles transformaient ma vie. L'adversité me durcissait. Pour me défendre, je devais me montrer plus sauvage, plus indomptable que ce que je l'étais réellement, et cette férocité de circonstance, qui était désormais mon seul recours, devenait peu à peu pour moi une seconde nature. Je fis tant et si bien que même les animaux prédateurs finirent par me prendre en horreur. Chaque fois que des cris ou des hennissements troublaient le calme de la forêt, qu'un chahut ou une bagarre éclataient, il y avait toutes les chances que je fus intimement mêlé à l'affaire, et jetais automatiquement accusé, qu'elles que en fussent les preuves. On ne cherchait pas à comprendre les raisons de ma conduite. On s'en contentait d'en voir les conséquences, & celles ci ne plaidaient pas en ma faveur. Pour tous, je n'étais qu'un voleur, un tricheur, un fomenteur de troubles qui n'agissait que poussé par le besoin de mal faire. Et les dominants en colère ne manquaient pas de me le dire en face, quand je les observais de loin, l'œil vif, prêt à esquiver leurs assauts. Je n’étais qu'un solitaire, un bon à rien, un vagabond, il n'y avait rien à attendre de moi, et je finirais par avoir la fin que je méritais... En peu de temps, je me trouvai banni par tous. Les jeunes étalons, dans un bel ensemble, se rangèrent et se mirent en devoir de me pourchasser. Peut-être avaient ils senti que je n’étais pas comme eux, que j'étais mouillé par le sang, rongé par la rancœur d'un orphelin, et ils me vouaient leur manière la hargne incontrôlable qui, depuis des millénaires, dresse l'un contre l'autre, les sociables et les vagabonds. Toujours est-il qu'ils se liguèrent pour me déclarer la guerre et, une fois les hostilités entamées, trouvèrent dans la résistance que je leur opposais de bonnes raisons de la poursuivre inexorablement. Ils connurent l'un après l'autre la dureté de mes coups, car je donnais toujours plus de coup que je n'en recevais, et sortais immanquablement vainqueur de tous les combats singuliers. Mais cette époque de succès facile ne dura pas. Echaudés par quelques mémorables raclées, mes adversaires finirent par comprendre qu'ils n'étaient pas de taille à lutter individuellement contre moi et modifièrent leur tactique en conséquence : A partir de ce moment, je ne pus plus me heurter a un ' congénère ' sans que toute la troupe, ameutée par le vacarme, accoure aussitôt des quatre coins de la forêt pour se ruer sur moi. De ces combats ou je devais tenir tête a plusieurs ennemis a la fois, je tirai de nombreuses leçons. Sur un plan strictement défensif, j'appris qu'il était vital pour moi de toujours demeurer debout, de ne jamais se laisser renverser, quoi qu'il puisse advenir. J'acquis donc peu à peu la stabilité d'un félin. Malgré la hargne qui m’aveuglais, ce sang a tout jamais corrompu qui affluait dans mes veines, il fallait que j’abandonne, brisé ce cercle vicieux qui causera ma perte. Inévitablement, je finis par ne laissais de moi qu’un souvenir, quittant les lieux, plus haineux et plus vicieux qu’avant. Mon corps avait subit un changement radical, bien que je n’avais pas encore acquis le seuil de l’âge adulte, ma musculature s’était pleinement accomplit gonflée & aguerrie de cicatrices, aussi étonnant que cela puisse paraître, chacune d’elles étaient un passage intégrant de ma déroutante enfance ... Le temps file, comme un cheval au galop rejoignant l’horizon, toujours plus vite lorsqu’il touche au but … L’instinct baroudeur jamais je en réussi à me fondre dans une harde. Je ne pouvais m’enchainer à une terre, renoncé à une vie de passion et de découverte pour l’avidité d’un seul. Le mot liberté prenait tout son sens quand lors d’une galopade je sentais ces ressources inépuisable animé mon corps, faire tremblé mon cœur, jusqu'à ébranler mes membres. A cette instant j’étais incapable d’imaginais qu’une chose pourrais me retenir un jour, une chose qui nouerait mes entrailles, et qui briserais ma volonté de partir elle-même. Cette présence féminine fut celle qui perturba ma vie, involontairement, ou volontairement qu’importe … Je me transformais de plus en plus rapidement. Je n’avais aucune idée de ce que représentait cette transformation soudaine, puisque je n’avais jamais ressentit d’attachement, mais j’en subissais les effets et apprenait peu a peu a les reconnaitre. Elle prenait le plus souvent la forme d’un vide, d’un manque, d’une absence comme si une partie de moi-même m’avais été enlevée. J’éprouvais alors une légère souffrance, qui ne s’apaisait que lorsqu’elle était là. Il suffisait qu’elle se tienne prés de moi pour que ma tête et mon cœur déborde d’une joie sans mélange, plus puissante que tout ce qu’il avait ressentit auparavant. Mais lorsqu’elle s’éloignée de nouveau la souffrance et cette sensation d’étouffement revenait tel un vague a l’âme. La sensation de vide torturante, & cette soif inextinguible qui semblait être la marque de sa nouvelle condition. Le retournement. Quand la folie et la colère s’empare de même être, font de lui leur pantin, l’aveuglant pour lui faire commettre le pire, l’effroyable. Cette domination sentimentale fit naitre des craintes, trop de sentiments d’un seul coup, un changement trop radical qui me rendit submergé de pensées rocambolesques, presque macabre. Aimer, tellement, aimer au point de devenir un meurtrier, assassiné son bonheur pour ne plus en être dépendant. J’ai eus tord de croire qu’on pouvait changer, tords d’avoir pensé que quitter une terre d’asile suffirais à me modeler une nouvelle vie, tords, terriblement tords d’avoir vécu cela comme une renaissance. On ne naît qu’une fois, le destin nous laisse une chance. Trop tard.

Wahou !
Pas le courage de lire toute l'histoire !
Mais bravo !!!
Tu peux jouer !
Tu doit etre Law et Dark Reason

Merci, & oui je suis Bien Darky x) .
Tu es aussi sur Horse Angel je suppose ^^ .

Trop belle histoire et superbe étalon x)
je vais pas résister ^^

Mon n'amuur !
Rencontre oblige ^^

Quand tu veux, je suis toujours libre pour un topic avec toi =D .

=D Alors roule ma poule qui fait et où ?
Ca m'arrange si c'est toi xD

Et oui je suis Vitanie Desire !
Et j'ai gagné un topic !!

Hell's tu fais s'il te plait =D .
~~Mystic~~ Sorrow' tu donnes le lieu =P .

Ici :
https://incarnestapassion.forumsrpg.com/le-glacier-f52/humdu-frais-law-t768.htm
Allez je lock, allez dans le flood pour les topics !